VOYAGE AU COEUR DES ÎLES

Retour aux sources, à la simplicité. Méditer, boire, manger, marcher...!

Un bungalow en bord de mer, on ne peut pas mieux rêver. Entourée de beauté, bercée par les vagues et rafraichie par le vent, seulement à certaines heures pendant les marées, entre colline et océan. Entre deux marées le vent se calmait laissant poindre une moiteur tiède...! Souvent aussi au milieu de la nuit qui finissait par fraichir sur le petit matin. Après une ballade matinale sur la plage, moment idéal pour se poser jambes croisées sur le balcon pour profiter de la brise légère avant que les températures ne s'élèvent!

Sur cette plage, il fait bon marcher. Contempler, respirer! L'air y est des plus pur. Pas de circulation, tout juste quelques voitures et scooters utilisés par les autochtones.On se déplace essentiellement à pieds et c'est un grand plaisir pour ceux qui aiment cette île! On aperçoit au loin un temple perché sur la colline et des petites huttes.

On se contente de peu, l'habitat local est souvent très simple, construit avec les matériaux trouvés sur place, ce n'est que vers les années 2000 que certains ont souhaité ammener des matériaux du continent afin de bâtir plus en dur afin d'éviter de reconstruire ou de réparer après chaque saison des pluies qui s'accompagnent bien souvent d'ouragans ravageurs.

Profusion et délicatesse des fleurs, elles sont un émerveillement de grâce et parfois d'odeur!

Quelle chance j'avais! Cela faisait plusieurs semaines maintenant que je pouvais me réjouir du spectacle de la mer depuis ma cabane ou ma chambre. Un luxe à notre époque. J'avais pu être bercée et réveillée par le bruit des vagues et des marées. Le ciel à l'infini et la ligne d'horizon ont eu raison de mon esprit et ont appris à le dompter, à le calmer au rythme des pulsations de notre Terre mère. 

La nature n'a de cesse d'exprimer son amour, sa beauté, sans rien demander. Elle s'offre à nos yeux, à notre nez, à nos papilles, à nos oreilles et au toucher! Tous sens en éveil. A chaque promenade une nouvelle découverte, c'est comme si, pour nous surprendre chaque jour se cachaient savemment végétaux et animaux se fondant dans le décor. 

Combien de fois étions nous passées sans le voir cet ananas...! Avec ma copine Katharina, une allemande septuagénaire avec qui j'avais fait quelques ballades. Aujourd'hui, c'était le jour où il serait la vedette du Blog et de Facebook!

Il fallait tout d'abord passer ce pont pour rejoindre Aow Lek, arpenter les sentiers. On avait dû abandonner le scooter sur le bord du chemin trop accidenté.

Lek travaillait à l'élaboration d'une nouvelle construction toute en matière naturelle: bambou et branches de palmier.

Il m'avait fallu partir pour Ranong afin de faire prolonger mon visa ne pouvant me rendre en Birmanie ou dans un pays voisin toujours à cause des conditions sanitaires difficiles. Au retour, quelle surprise, un artiste transportait une statue d'un arhat afin d'aller l'installer sur le lieu où l'on trouve une emprunte du pied du Bouddha. Il le chargea à bord du speed boat tout d'abord, puis il fût emmené à bord d'un side car, installé ensuite sur la plage devant notre guest house, puis le lendemain très tôt il fût emmené en bateau vers Aow Lek sur le lieu ou il serait définitivement installé pour la circonstance.